Crécy-la-Chapelle
Surnommée la Venise-de-la-Brie, Crécy-la-Chapelle est
un village de détours, au fil de ses « brassets » et nombreuses
passerelles.
Crécy-la-Chapelle - Le Chemin de ronde
Dans le vieux village, le beffroi, les promenades le
long du nouveau brasset planté d’érables, les lavoirs et les vieux ponts
se succèdent jusqu’à la superbe collégiale du XIIIe siècle…
Lieu d’inspiration des peintres au XIXème siècle, c’est encore de nos jours une petite cité briarde ou il fait bon flâner.
Bien que le lieu ait livré du matériel de l’époque
néolithique (2500 av. J.C), le nom de Crécy n’apparaît qu’au VIIe
siècle.
Au départ, regroupement de quelques maisons formant un hameau en face de
la Chapelle, Crécy devient très vite une place forte protégée par une
enceinte et comporte presque 40 tours dont certaines subsistent encore
aujourd’hui.
La ville est également très commerçante, notamment grâce à son port à
l’entrée de la forêt qui permet le flottage du bois.
Crécy passe à partir de la guerre de Cent ans entre plusieurs mains.
Catherine de Médicis lui aurait donné ses armes : fond d’azur à trois
croissants d’argent.
Après une série de seigneurs, la Seigneurie revient dans
le giron royal. Le dernier Seigneur de Crécy, le duc de Penthièvre,
fait élargir les rues de la ville, dégager la grande place, rectifier
les brassets et créer les promenades (vers 1760).
Le commerce est florissant, les deux marchés et la foire
très fréquentés, et de nombreux tanneurs s’activent le long des
brassets (le dernier séchoir à peaux ne disparaît qu’en 1979)
Le nord de la ville était seigneurial, militaire et religieux, le sud davantage résidentiel, commerçant et populaire.
Aux commerces et activités artisanales se substitue à la
fin de l’ancien régime, une population de notables et d’aristocrates,
comme en témoignent les hôtels particuliers.
La Révolution vient interrompre cette prospérité renaissante.
A la fin du XIX, on effectua des démolitions qui donnèrent à la ville sa
physionomie actuelle.
Au XIXe siècle, Crécy, à la porte de la Vallée du Grand
Morin, fut comme Villiers-sur-Morin et Voulangis le rendez-vous des
artistes.
Corot s’y installe en 1873, suivi plus tard par Derain et Dunoyer de
Segonzac.
En 1972, Crécy et la commune de la Chapelle fusionnent.
La collégiale
Vignoly était le nom primitif de La Chapelle-sur-Crécy.
La Chapelle du château fut érigée en paroisse et collégiale en 1202 par Anseau, évêque de Meaux, et donna son nom au village.
Le Seigneur Dreux de Chatillon fit un don au chapitre de
La Chapelle en 1220 et la construction d’une nouvelle église fut
terminée entre 1230 et 1256 , puis 8 chanoines y furent affectés.
Le bâtiment connut de grands dégâts lors de la guerre de 100 ans et les 4 premières travées de la nef durent être reconstruites.
Le 16 mai 1429, Jean de Brion, évêque de Meaux consacra
l’église restaurée (au dessus de certains piliers, on remarque des
traces de croix de consécration).
Le Chapitre des chanoines a été supprimé en 1676.
Vers 1684, la Collégiale a accueilli à plusieurs
reprises Bossuet pour des confirmations, prêches…
A la suite des inondations causées par le rû de Vaudessart, le sol de
l’édifice fut rehaussé de 2m, en 1641, 1676, et encore en 1730.
Classée Monument Historique en 1846, elle a fait l’objet
de nombreux travaux de réfection depuis cette date : réfection de
l’abside intérieure, des fonts baptismaux, du maître-autel ; et
surcreusement pour retrouver le niveau initial du sol.
Fermée sur prescription administrative par décision de
la Commission de Sécurité en mars 1994, elle vient de faire l’objet d’un
nouveau programme de travaux de 540 000 €, financé à hauteur de 50 %
par la commune de CRECY LA CHAPELLE, et a rouvert ses portes en 2007.
Des visites guidées de la collégiale sont organisées par
la Maison du Tourisme du Pays Créçois, une fois par mois de mars à
octobre. Renseignements et réservation au 01 64 63 70 19, ou sur le site
internet de la Communauté de Communes : www.cc-payscrecois.fr
Plus d’infos sur la collégiale dans la rubrique Le patrimoine.
Retrouvez d’autres informations touristiques sur le site de Crécy-la-Chapelle
Cette localité est surnommée la “Venise de la Brie”.
Au gré des canaux, les maisons des tanneurs se succèdent et l’on découvre une belle église paroissiale. Le hameau de La Chapelle a conservé sa collégiale Notre Dame élevée vers 1250 dans les terres basses de la vallée.
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http://www.infotourisme.net/circuit-touristique/721/circuit-moyen-age-en-seine-et-marne#sthash.1wNpoFaI.dpufAu gré des canaux, les maisons des tanneurs se succèdent et l’on découvre une belle église paroissiale. Le hameau de La Chapelle a conservé sa collégiale Notre Dame élevée vers 1250 dans les terres basses de la vallée.
Cette localité est surnommée la “Venise de la Brie”.
Au gré des canaux, les maisons des tanneurs se succèdent et l’on découvre une belle église paroissiale. Le hameau de La Chapelle a conservé sa collégiale Notre Dame élevée vers 1250 dans les terres basses de la vallée.
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